lundi 13 janvier 2014

C'est aux Seychelles que la vie est belle...lalala

Le 27 mars 2011, nous décollions pour les Seychelles via Dubai avec le fameux A380,
j'étais alors enceinte de 6 mois et nous partions pour notre voyage de noces..

Un voyage de noces, on l'imagine toujours comme une belle bulle de rêve que rien ne pourra troubler !
Pourtant le nôtre est digne d'un scénario rocambolesque et c'est ce qui en fait son charme.

Tout avait pourtant bien commencé..
Nous étions les plus heureux, nous découvrions un cadre de rêve !

Et pourtant un matin, 3 jours après notre arrivée, je commençais à me sentir très mal...
j'étais prise de grosses douleurs au niveau du bas ventre, je pensais que ça devait être quelques contractions liées à ma grossesse.
Nous avions petit déjeuner, sans succès pour ma part ; j'étais littéralement écœurée.
Ensuite nous nous sommes rendus à la piscine. 
Installée sur mon transat, les douleurs étaient toujours là, même plus intenses et j'ai été prise de gros vomissements..Ce même jour nous devions changer d'île en fin de journée. 
Nous avions donc décidés de plier bagages et avons cherchés l’hôpital le plus proche, voyant que mon état empirait au fil des minutes.

Arrivés à l’hôpital, je me tordais de douleurs. Un petit bureau d'accueil, quelques chaises parsemées en guise de salle d'attente, une fontaine d'eau avec seulement 3 gobelets que tout le monde se partageait (hmm comment oublier), aux toilettes ni même du papier ou du savon..quand ce fût mon tour, j’entrai dans une petite salle : il y avait une chaise et une table d'examen, nous étions deux à être examinés en même temps (les premières minutes furent très étranges) j'ai été allongée sur la table et l'infirmière me demandait mes symptômes tout en faisant une piqûre à une seconde patiente. 
Finalement j'ai été rapidement transféré vers un service gynécologique histoire de voir si tout se passait bien, j'ai eu le droit à une échographie des plus modernes qui à révélée que notre bébé se portait très bien, que non je n'étais pas sur le point d'accoucher et qu'il n'avait pas l'air de souffrir de la situation. Sur ce point là, nous étions rassurés !

Mais les malaises persistaient, j'avais beaucoup de mal à marcher et je n'arrêtais pas de vomir, on m'a alors hospitalisée, une salle avec des lits très rétro (le style « lit des infirmeries en temps de guerre »), je vous laisse imaginer. 
J'ai eu le droit à une perfusion, l'infirmière ne savait pas piquer et j'en ai gardé un très mauvais souvenir, elle appuyait sur ma main comme une grosse bourrine pour faire passer le liquide et pour couronner le tout j'ai eu le droit à une piqûre dans la fesse, bref je souffrais et j'avais l'impression de mourir dans un hôpital miteux.
Le sommeil m'a finalement emportée et j'ai dormi quelques heures. 
A mon réveil quel fût ma surprise de découvrir mon cher mari sur le lit d'à côté avec une perfusion lui aussi, il avait eu le droit au même traitement de faveur, le pauvre avait exactement la même chose que moi et cela c'était manifesté pendant mon sommeil. 
Pour ma part je me sentais un peu mieux, l'hospitalisation avait été bénéfique et tout deux décidions de prendre tout de même le ferry pour Mahé (on est parfois dingues) !
Sur le quai on nous regardait comme des dingos échappés d'un asile avec nos pansements de perfs et nos mines palotes.
Pendant la traversée nous recommencions à vomir...
Nous étions très affaiblis et le taxi finissait par nous déposer à notre hôtel..
Directement sans envie particulière de dîner nous nous sommes mis au lit, malheureusement pour nous ce soir-là c'était la fête autour de la piscine et avec une chambre vue sur mer et piscine ce n'était disons pas l'idéal pour s'endormir !

Dans la nuit, Arnaud appela la réception pour qu'ils nous apportent de l'eau, nous étions complètement déshydratés, la personne refusa prétextant que le bar était fermé et que ce n'était donc pas possible !
Il avait beau dire que nous étions malades, que j'étais enceinte..nous avons passés la nuit dans un sale état, le lendemain la directrice fût au courant et outrée du comportement de l'employée qui nous a disons envoyer paître dans la nuit ! 
Voyant notre état, elle décide d'appeler une ambulance et nous partons en urgence pour l’hôpital de Victoria (capitale de Mahé). 
Nous avons été de nouveau hospitalisé, la directrice de l'hôtel nous a gentiment accompagnés et est restée avec nous tout ce temps !
Puis de retour à l'hôtel, nous avons eu la surprise d 'apprendre que nos affaires avaient été déplacés et de découvrir que nous avions une belle suite, des paniers de fruits, des bouteilles d'eau minérale à volonté, deux bons pour un dîner offert ainsi que tous les employés à nos petits soins ! 
Oui la directrice de cet établissement, Brenda était juste un amour..et nous sommes vite attachés à elle.

Nous avons passés la journée et la nuit à dormir..
Le lendemain matin, j'étais mieux, ce n'était pas la grande forme mais à côté d'Arnaud je me sentais plus proche de la guérison disons.
L'état de mon cher mari empirait, il ne mangeait toujours rien et cela depuis déjà quelques jours (ce qui est très rare le concernant). 
Le surlendemain, voyant son état s'aggraver nous allions à une petite clinique proche de l'hôtel (fin si on pouvait appeler ça une clinique, c'était un genre de cabanon, il y avait un seul lit, un ventilateur tout poussiéreux avec un rideau attaché par des pinces à cheveux) , il était à nouveau perfusé et devait rester quelques heures hospitalisé, je devais donc le laisser là-bas et rentrer à l'hôtel, j'étais peu rassurée..je suis restée dans ma chambre en sanglots me demandant si il allait vraiment s'en sortir...
notre amie Brenda m'a prévenue que nous pouvions aller le chercher, là bas nous avons discuter avec le docteur qui nous a alors dit que nous ne pourrions reprendre l'avion dans cet état et qu'il fallait qu'Arnaud arrête ce dernier traitement qui était en fait en train de l'achever, je me souviens: m’être énervée, avoir pleuré...j'avais peur ! 
Nous avions vu plusieurs médecins, chacun lui donnait des traitements différents (des cachets dans des petits sachets sans vraiment savoir ce qu'ils contenaient, pas très rassurant !), moi de ce côté-là j'étais tranquille on ne m'avait presque rien prescrit étant donnée que j'étais enceinte. 
Personne ne savait nous dire ce que nous avions attrapés, je voulais qu'une chose partir et surtout qu'il soit soigné en France dans un endroit qui ressemble à un hôpital..
Après avoir arrêté ce traitement, Arnaud reprenait des forces et des couleurs, ça faisait plaisir à voir..le soir nous décidions d'aller au restaurant, première vraie sortie depuis notre maladie, et le plus gros fou rire de ma vie, nous attendions à table d'être servis quand un truc gluant et orange tomba du ciel sur la tête d'Arnaud, il s'agissait d'une chauve souris qui venait simplement de lui chier dessus, à croire que la malchance faisait partie de notre voyage.
Les jours suivants ont été géniaux, nous avons pu profiter, visiter, essayer simplement d'oublier et de repartir avec des bons souvenirs.

Maintenant, on en rigole et toutes ces mésaventures rendent finalement notre voyage unique.

Au jour d'aujourd'hui nous ne savons toujours pas ce qui a pu causé cette intoxication alimentaire, j'ai fais des recherches sur internet et trouvé d'autres personnes qui avait vécu une histoire similaire là bas ! 
Je me souviens avoir mangé une macédoine un peu douteuse la veille et il me semble que les bactéries se prolifèrent assez rapidement dans une mayonnaise mal conservé donc je mise sur cette explication. Quand à l'eau, on y a fait très attention pendant notre séjour ! 
Jamais de glaçons et que de l'eau minérale même pour le brossage des dents j’élimine donc cette possibilité.






Petite note utile aux voyageurs :
Si jamais vous ne pouviez reprendre l'avion pour des raisons de santé, renseignez vous auprès de vos assurances !
Nous concernant, nous étions allés nous renseigner pour reprendre des billets d'avion chez Emirates or ça nous coûtait bien plus cher que notre aller et retour tout deux confondus.
Heureusement, là bas j'ai eu une révélation, j'avais entendue dire que « lorsque l'on paye avec sa carte bleue un voyage » on bénéficie d'une assurance.
Nous avons donc contacté celle ci, faxé l'ordre du médecin et nous n'avons rien payé en supplément pour notre retour ! Merci le rapatriement de carte bleue !
Par contre concernant les frais d’hôpitaux et les nuits supplémentaires à l'hôtel c'était pour notre poche. 


5 commentaires:

  1. Quelle aventure... Il vaut mieux en rigoler maintenant que tout va bien :)

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  2. Ha sympa la carte bleu et de savoir que ca marche.
    Je crois qu'il y une "carte securité social" valable en europe, mais j'ai pas connaissance pour le "monde". Alala quelle aventure

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  3. Sympa ce blog avec de jolies photos et des textes intéressants, j'aime beaucoup, que de beaux voyages ça fait rêver ;-) ça me permet de patienter en attendant mes vacances de cet été en corse :-) bonne continuation. Céline

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  4. La vie aux Seychelles est vraiment belle, on est dans notre bulle de confort avec un cadre magnifique. C'est parfait pour les couples.

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  5. Bonjour ! Je suis journaliste pour l'émission "ça commence aujourd'hui" et nous préparons une émission sur les voyages de noces qui ont tournés au cauchemar. Votre témoignage m'intéresse. Pouvons nous nous appeler ? Mon numero est le 01 53 84 30 19. Merci d'avance. Paloma Chalandon, ou Paloma Cast sur fb

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